Soixante treize

La mer s’était retirée. Marie la devinait très loin de cette immense plage du nord de la France où la moitié de l’univers est faite de sable, l’autre de ciel. À cette heure matinale, elle marchait seule en suivant la trace des pas d’un couple de promeneurs anonymes. Quatre pieds nus marquaient le sable humide, comme une écriture dont seule la direction était lisible. Troublée par ces empreintes …